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Dossier Sobica – Sciences Thé

- Le choix d’aromatiser les thés par imprégnation permet deux choses. On se rapproche beaucoup plus du goût et de l’odeur de la fleur/fruit/épice d’origine et les arômes seront beaucoup moins agressifs. C’est typiquement le cas pour les deux thés yuzu proposés par Sobica. Je me souviens parfaitement des thés verts à la menthe à arômes encapsulés : Hollywood chewing-gum chlorophylle ! Pour éviter cela, rien de tel que l’aromatisation par imprégnation.


Une maison de thés vietnamiens pas comme les autres


Sobica est une maison de thé assez récente qui source des thés originaires du Vietnam. Sur les sélections de thés que j’ai pu voir, certains portaient la mention de shan, des thés issus de théiers sauvages. J’apprécie particulièrement ce choix de proposer des thés dont le cultivateur n’a que peu d’impact sur les théiers.


Mais une des plus grosses particularités de Sobica c’est de proposer des thés aromatisés naturellement. L’aromatisation est réalisée par imprégnation des fleurs ou des écorces de fruits. Fleurs de pamplemoussier, fleurs de jasmin, Yuzu ou encore pollen, la palette d’aromatisation est relativement diversifiée et s’éloigne clairement de ce que propose les grands distributeurs et les autres maisons spécialisées (aromatisation par huile essentielle, extrait naturel).


Et en pratique cela donne quoi ?


J’en ais déjà parlé sur plusieurs tests thé (oolong yuzu, thé vert yuzu), je suis très satisfait des thés proposés par Sobica. Et ça c’est dû à deux choses :


- Les bases de thé sont soignées. Dans un soucis de sourcing propre, les bases de thé à elles seules sont excellentes. J’ai pu par exemple tester un thé de type « oriental beauty », la puissance et la richesse des arômes étaient remarquables (rose, boisé, légèrement cuiré, fruité). Si dans un thé aromatisé le parfum est ce que l’on remarque le plus, ce qui fait un excellent thé parfumé peut aussi venir de la base.


- Le choix d’aromatiser les thés par imprégnation permet deux choses. On se rapproche beaucoup plus du goût et de l’odeur de la fleur/fruit/épice d’origine et les arômes seront beaucoup moins aggressifs. C’est typiquement le cas pour les deux thés yuzu proposés par Sobica. Je me souviens parfaitement des thés verts à la menthe à arômes encapsulés : Hollywood chewing-gum chlorophylle ! Pour éviter cela, rien de tel que l’aromatisation par imprégnation.


Un thé coup de cœur ?


J’ai eu deux coups de cœur chez Sobica :


- Le thé vert shan à la fleur de pamplemoussier. Un thé hyper rafraîchissant à froid, végétal frais, il est surtout très floral. Il existe aussi en oolong, il faudra que je le teste.


- Le thé oolong oxydé et aromatisé au … pollen ! Pour moi ce fut une vraie découverte car personne ne propose ce mélange. Ce thé fonctionne très bien à chaud et à froid, il est sucré, très miellé, légèrement boisé. Il a une bonne tenue en Gong Fu Cha et il est très rafraîchissant à froid.


Quelques mots Sciences Thé sur les infusions et la santé ?


A l’heure actuelle, il n’existerait pas de recherches sur le thé aromatisé par imprégnation sur la santé. Toutefois, il existe un certain nombre de recherches sur le thé (dont je continue toujours à faire des articles sur mon blog) et sur les autres types d’infusion comme la rose.

Si je prends par exemple le pollen, il a déjà été démontré chez l’animal qu’il a une action hypolipidémiante, c’est-à-dire que cela induit une diminution de la quantité de lipides circulant dans le sang. Cet effet est d’autant plus intéressant que certaines publications compilées par Kommosinska-Vassey et al. rapportent une diminution de l’agrégation des plaquettes du sang (indispensables pour colmater les déchirures des vaisseaux sanguins) et une augmentation de la fibrinolyse (destruction des tissus biologiques).


Et justement, quelles sont les causes d’obstruction des vaisseaux sanguins (athérosclérose) ? Ce sont : l’accumulation des lipides et des plaquettes et l’épaississement de la paroi vasculaire. Et si le pollen pourrait limiter l’athérosclérose, certaines études sur le thé l’ont également déjà montré. Alors que se passerait-il si on mélange le thé au pollen ? C’est un peu le même type de questions que je me pose pour ma propre thèse où j’accumule différentes thérapies contre le cancer. Est-ce que les effets du pollen et du thé s’additionneraient ? Se décupleraient ? Ou bien il n’y aurait pas d’amélioration des effets ? Une question intéressante dont il faudra encore attendre la réponse.

Sur cette réflexion, je m’en vais déguster un oolong au pollen chaud dont vous pouvez admirer les clichés sur mon instagram !

 
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